Fermeture de classes
(sauf Chartres pour l'instant)
Depuis le mois de janvier, la FCPE 28 est sur "le pied de guerre" pour lutter contre les fermetures de classe.
En février, nous nous rapprochions des syndicats d'enseignant pour oeuvrer ensemble et nous contactions les élus locaux et nationaux.
En mars, nous argumentions sur la baisse démographique indéniable dans le département et sur l'impact négatif de fermeture de classes dans les écoles rurales, tant sur les élèves qu'au niveau économique :
- Les élèves sont regroupés dans des classes à double, triple voire même quadruple niveau pour les plus petites écoles.
- L'entassement des élèves pénalise la différenciation pédagogique, l'individualisation et la parfaite acquisition des compétences du socle.
- La fermeture de classe en milieu rural entraîne en effet une baisse d'attractivité des communes et une dégradation du tissu économique.
Il aura malheureusement fallu une pandémie, pour reconnaître l'inégalité pédagogique au sein de notre pays.
Les communes rurales voient toutes leurs fermetures de classe suspendues à l'avis du maire.
Restait encore à traduire dans le département la notion de ruralité ! Nous avons déjà eu l'occasion de constater par le passé que la ruralité pour l'académie n'est pas la ruralité au sens où nous l'entendons !
Le bassin chartrain semblait le plus impacté par les fermetures de classe prévues. Nous avons donc contacté notre député de la 1ère circonscription, afin qu'il fasse valoir la ruralité évidente de notre territoire. Nous pouvons donc vous annoncer avec certitude que les communes de moins de 5000 habitants sont bien des communes rurales.
Ainsi, la fermeture des classes de notre département est totalement soumis à la décision du maire de la commune (à l'exception de la ville de Chartres pour laquelle nous oeuvrons encore...).